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Ecritures

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Essais, romans, nouvelles, carnets de voyages, poèmes, billets d'humeur, écritures...


HARRYS'BAR

Publié par Bernard Timonnier sur 31 Août 2020, 15:48pm

Catégories : #POEMES COSMIQUES

Je regarde les yeux mi-clos
Les humains singeant la vie.
Ils s'imaginent dans leurs vains mots
Dans les vapeurs de Daiquiri
Exister pour un instant fugace
Renforts de voix tonitruantes
Me laissent de glace
Dans les remugles de cigares, volutes fumantes.

 

Notez comme les gens intelligents Ne semblent jamais heureux
Cette lucidité cet envahissement
Ne voient autour d'eux
Dans les lambeaux poussiéreux
Qu un monde cadavereux.

 

Qu'importe les aleas de l'existence
Rencontres et vicissitudes
Les hommes ont des leur naissance
A jamais le catalogue de leurs turpitudes.

 

Qu'importe la culture
Qu'importe les amours
Qu'importe l'écriture
Qu'importe les toujours.

 

J'entrouvre les paupières lentement
Ebrouant mes sombres pensées.
Ils sont là encore ostensiblement.
Bouffis de vanité compassée.
Il faut de temps en temps être ivre
Pour passer du temps avec des imbéciles.
Puis s atteler à un livre
Peu à peu renouer les fils.
Ils s'imaginent à ce point supérieurs
A leurs anonymes semblables.
Alors que le seul vrai honneur
Le seul mérite supportable
Est de se révéler meilleur
De dépasser lentement
Avec humilité et labeur
Celui que l'on était auparavant.

 

Les mots à force d etre usés
Ont perdu de leur tranchant
Émoussés, frelatés
Se perdent dans le néant
Je clos à nouveau les yeux
M'isolant du brouhaha confu
M'evadant de ce climat lourd et sirupeux
Pour rêver à cœur perdu.

 

Il y a entre les pessimistes et les déçus
Qui echappe au commun des mortels
Une différence brutale et crue
Entre le fantasme et le réel
Un abime, une faille, un fleuve
Les déçus, eux, ont des preuves.
 
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